Jugement (juger)

« Qualité de l’esprit, faculté intellectuelle qui porte à (…) des appréciations sages, des jugements sains, pleins de discernement, d’équité et de bon sens ». « Démarche intellectuelle par laquelle on se forme une opinion et on l’émet ». (…) « Appréciation des faits, de la conduite des hommes, des évènements de l’histoire faite avec le recul du temps, les passions étant supposées être apaisées et le maximum d’éléments, de documents, étant réunis » (cnrtl.fr).
Développer sa capacité de jugement peut se réaliser par rapport aux faits (apprendre à être un bon scientifique ou technicien), par rapport à la morale (apprendre à essayer de discerner quels sont les choix les meilleurs à poser pour faire le bien), par rapport au beau (apprendre à discerner les critères du beau ou de la reconnaissance dans le monde des artistes), par rapport à la religion (apprendre ce qui fait davantage sens dans les relations que l’on a avec soi-même, les autres humains et non-humains, l’environnement et Dieu).
Le développement de la capacité de juger développé dans ce programme ne peut donc se confondre avec une formation au métier de juge au sein du pouvoir judiciaire pour lequel le jugement se définit plutôt comme « avis motivé donné par quelqu’un ayant compétence officielle, autorité reconnue sur quelqu’un, sur quelque chose » (cnrtl.fr), ni avec l’apprentissage à enfermer les autres dans des représentations figées (je juge que tous les… sont…).

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