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FaQ – Programme de l’école primaire – P5-P6

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Généralités

Programmes et référentiels

Le référentiel des compétences initiales (maternelle) ainsi que les référentiels du tronc commun sont consultables sur le site de la Fédération Wallonie-Bruxelles : http://www.enseignement.be/index.php?page=0&navi=190

Oui.
Tous les savoirs, savoir-faire, compétences et attendus listés dans les référentiels sont repris dans le programme. L’utilisation du programme permet donc de rencontrer pleinement les obligations des référentiels. La consultation des référentiels reste toutefois utile, notamment pour la présentation générale et les introductions des disciplines.

Pourquoi le programme contient-il plus de pages que les référentiels ?   

Le nombre de pages du programme est plus élevé que celui des référentiels car le programme apporte des balises méthodologiques et des pistes liées aux savoirs, savoir-faire, compétences et attendus des référentiels. À ces contenus s’ajoutent des introductions, des glossaires et des bibliographies qui complètent les apports théoriques des référentiels. 

Le programme (le comment) contient tous les contenus des référentiels (le quoi et le quand). Il apporte des pistes et des balises méthodologiques pour l’apprentissage (le comment).

Les référentiels listent les apprentissages à travailler ainsi que leurs attendus sans aborder les questions méthodologiques.

Une vidéo explicative du contexte de rédaction des programmes et des référentiels du tronc commun se trouve dans la plateforme d’e-learning www.programmeprimaire.be.

Approche par compétences, savoirs et savoir-faire

Non.

La définition de la compétence est restée identique à celle du Code de l’enseignement : « capacité à mettre en œuvre un ensemble organisé de savoirs, savoir-faire et savoir-être pour accomplir une tâche ». Par conséquent, les compétences des référentiels mobilisent toujours certains savoirs et savoir-faire.

Par contre, et c’est en effet une nouveauté, certains savoirs et savoir-faire peuvent être travaillés pour eux-mêmes et ne sont reliés à aucune compétence des référentiels. Cela concerne par exemple certains savoirs qui sont considérés comme faisant partie d’une culture générale ou d’un certain patrimoine, qui ne sont pas directement « utiles » ou « à utiliser », mais qui ont un intérêt pour eux-mêmes. Les savoirs ne se réduisent donc pas au statut de “ressources” au service des compétences, ils ont un caractère émancipateur intrinsèque. Ils participent au développement d’une culture commune, à l’appropriation de clés de compréhension du monde et à l’installation d’attitudes d’engagement citoyen (cf. les référentiels de la FWB – Partie « Présentation générale des référentiels du tronc commun »).

Ce n’est donc plus uniquement une approche par compétences, c’est un choix provenant des référentiels. En ce qui concerne le travail des compétences, un aller-retour avec les savoirs et savoir-faire est toujours nécessaire (cf. Vol. 1, Orientations pédagogiques, 3. Considérer le simple et le complexe. p. 12).

Oui, particulièrement dans la 3e orientation pédagogique intitulée « Considérer le simple et le complexe » (cf. Vol. 1, Orientations pédagogiques, p. 12). Par ailleurs, le programme s’inscrit en cohérence avec la façon dont les compétences ont été définies et exploitées dans les référentiels (cf. les Référentiels de la FWB- Partie « Présentation générale des référentiels du tronc commun » point 1.4.3 Savoirs, savoir-faire et compétences). 

Quand une activité complexe est réalisée en classe (compétences), cela peut être l’occasion de mettre en évidence un savoir et/ou un savoir-faire non maitrisé par l’élève et pourtant requis pour maitriser la compétence. Les « mobilisations possibles » et les renvois vers les savoirs et savoir-faire dans les activités de mise en lien illustrées reflètent cette dynamique.

Mais il est aussi possible d’entrer dans l’apprentissage d’abord en travaillant certains savoirs ou savoir-faire, pour aller vers la compétence ensuite. D’autant que certains savoirs ou savoir-faire ne sont pas reliés à une compétence.

Le plus important en ce qui concerne le travail des compétences n’est pas de savoir par quoi commencer (le programme n’impose pas un ordre), mais de comprendre qu’un aller-retour avec les savoirs et savoir-faire est toujours nécessaire (cf. Vol. 1, Orientations pédagogiques, p. 12 : Considérer le simple et le complexe).

Les compétences sont placées dans un tableau de compétences qui se trouve soit en début de discipline, soit en début de champ, selon ce à quoi elles se rapportent. Elles sont toujours identifiables au moyen de la lettre C, suivie d’un chiffre.

Des exemples d’activités de mise en lien (AML) illustrent des façons possibles de travailler ces compétences.

Les compétences des référentiels sont « intégratrices », c’est-à-dire qu’elles appellent à mobiliser et à articuler des savoirs et savoir-faire issus de plusieurs pages du programme.

II n’existe pas de programmation officielle précisant l’ordre dans lequel travailler les compétences, savoirs et savoir-faire cependant le code de l’enseignement propose une répartition du nombre d’heures selon les disciplines à titre indicatif.    La répartition peut être annuelle, mensuelle ou hebdomadaire en fonction des réalités de terrain et de l’organisation de l’enseignant.
Celui-ci est libre de travailler les compétences, savoirs et savoir-faire dans l’ordre qu’il souhaite.
Enfin, le SeGEC a pour projet, prochainement, de créer ce type de documents afin d’aider les enseignants à implémenter le nouveau programme au sein leur classe.

Vous pouvez également consulter la répartition indicative du nombre de périodes hebdomadaires.

Les activités de mise en lien (AML) proposées dans le programme illustrent des compétences des référentiels. Ces compétences permettent la mobilisation de plusieurs savoirs, savoir-faire d’une ou de plusieurs disciplines. Ces AML montrent les liens entre les savoirs et savoir-faire des pages de gauche et la compétence visée.

Utilisation du programme sur le terrain

En ce qui concerne le journal de classe, au niveau légal, c’est toujours la circulaire « Nollet » qui est d’application. Au niveau préparations, pas de changement par rapport au passé : aucune consigne stricte à ce sujet, uniquement des suggestions.

Lors d’une activité d’apprentissage, l’enseignant vise la maitrise d’un savoir, d’un savoir-faire ou d’une compétence. Les attendus du programme donnent des indications nécessaires à la compréhension des savoirs et des savoir-faire. L’enseignant a besoin des deux éléments pour élaborer son activité d’apprentissage. Lorsqu’il s’agit d’évaluer formellement la maitrise d’un savoir ou d’un savoir-faire, l’enseignant doit tenir compte des attendus fixés par les référentiels.

Pour une pratique efficace, il est important d’avoir une préparation détaillée (objectif, interventions pédagogiques, réflexions métacognitives, habiletés cognitives développées, phases individuelle et en groupe, observation et étayage suite à l’évaluation formative…). 

Ce qui semble le plus pertinent est l’annotation, au minimum, de la compétence des référentiels (C1, C2, C3…) ou de la rubrique spécifique (bandeau chiffré de haut de page) et idéalement les savoir-faire et savoirs.

La Direction de l’ Enseignement Fondamental propose des canevas de préparation vierges. Ils peuvent guider les enseignants dans la conception de leurs activités d’apprentissages, mais n’ont aucun caractère officiel. Les préparations restent un outil personnel pour l’enseignant, certains ont besoin de mettre en mots les différentes étapes de façon détaillée et d’autres de façon plus succincte. 

Voici un exemple de canevas d’activité élémentaire complété : ici

 

Le niveau de précision du savoir (ou savoir-faire ou compétence) et de son attendu varie en effet d’une discipline à l’autre. C’est l’attendu qui est souvent le plus précis, mais il faut le lire en se référant au savoir ou savoir-faire ou à la compétence pour comprendre pleinement de quoi il s’agit.

Une autre vigilance à avoir : les attendus des référentiels ont été rédigés pour fournir des balises d’apprentissage, mais aussi en pensant à une logique d’évaluation: quel est le niveau de maitrise visé et quel comportement observable permettent de constater de manière objective que l’élève a atteint le niveau visé ? Une conséquence de cela, c’est que parfois l’attendu n’explicite que la partie « émergée » de l’iceberg, mais ne détaille pas toute l’étendue de l’apprentissage sous-jacent. Au final, les deux sont nécessaires, on ne peut se passer ni de l’un ni de l’autre.

Le bon usage des attendus fait l’objet d’une explication plus longue dans la partie « présentation générale » des référentiels, il est utile d’aller la consulter.

Ce n’est certainement pas en quelques jours que ce programme sera maitrisé par tous les enseignants sur le bout des doigts. Cela prendra du temps. En se référant aux tables de correspondance, il est possible de pouvoir lire les éléments qui diffèrent entre l’ancien programme et le nouveau. La lecture de l’introduction, dans le volume 1, est un bon point de départ pour comprendre comment le programme est structuré (voir particulièrement les pages 17 à 21 du volume 1). Par la suite, plusieurs stratégies sont possibles :

  • essayer de repérer les changements (nouveautés et contenus qui ne sont plus à voir) ;
  • se plonger dans une partie qui est nouvelle par rapport aux programmes précédents ;
  • travailler en équipe sur une discipline liée au contrat d’objectif de l’école ;
  •  …

Nous vous recommandons aussi le module de e-learning proposé sur www.programmeprimaire.be

Oui.

Dans la partie « Ce qui permettra à l’élève de… » en bas de chaque page de droite, il est indiqué ce qui sera abordé lors des années postérieures. 

En primaire, dans les introductions de chaque discipline des programmes, de la P1 à la P6, un tableau de continuité est présenté (« Éléments généraux de continuité »). Ce tableau résume les contenus qui sont abordés :  

  •  les années concernées (Que fait-on ?) 
  •  lors de la ou des année(s) antérieures ( « D’où vient-on ? »)  
  •  lors de la ou des année(s) postérieure(s) (le « Où va-t-on ? »). 

Le choix du type de contenus pour monitorer les apprentissages dépend de l’étape de préparation du monitorage. 

Le monitorage de l’impact sur l’apprentissage répond à deux questions : qu’est-ce que les élèves ont appris ? et comment le savons-nous ?  

Lors de l’étape de préparation, l’enseignant choisit une action à monitorer et détermine le(s) résultat(s) d’apprentissage visé(s). C’est à partir de cela qu’il pointe les différent(e)s contenus (compétences, savoirs, savoir-faire et/ou attendus) à travailler en fonction des besoins et qu’il construit les critères de réussite (à quoi verrons-nous qu’il y a eu apprentissage ?).   

Les preuves de l’apprentissage des élèves ne se limitent pas seulement à leurs résultats aux évaluations et à leurs productions. Le principe de triangulation permet de tendre vers une objectivation de ce que l’élève connait, sait faire et peut exprimer.  

Il s’agit de recourir à trois sources d’informations : les productions (traces), les observations et les échanges.   

Pour en savoir plus sur le monitorage :  https://extranet.segec.be/gedsearch/document/50131   

Certains contenus se travaillent parallèlement ou conjointement ce qui permet aussi qu’une même séquence puisse se concevoir sur plusieurs savoirs ou savoir-faire. Pour travailler un maximum de ces contenus, il est important de partir du programme pour concevoir les activités d’apprentissages afin d’éviter de travailler des contenus non présents dans le programme.

Planifier les apprentissages sur le trimestre ou l’année est une pratique efficace pour s’assurer de parcourir au mieux l’ensemble des contenus. Les listes de compétences sur ce site peuvent être de bons supports pour élaborer cette planification.

Si un apprentissage est déjà maitrisé par l’élève, il n’est pas nécessaire de le travailler « parce que c’est au programme ». Une bonne observation de l’élève permet parfois de constater que certains apprentissages déjà travaillés les années précédentes sont bien ancrés et ne nécessitent pas de consacrer trop de temps à les travailler à nouveau.

Enfin, si l’ensemble des contenus ne peut être abordé, une communication avec les collègues des années suivantes est nécessaire pour prioriser les apprentissages nécessaires à la réalité de l’école.

Glossaire

Les termes utilisés dans le programme sont définis et exemplifiés dans le glossaire de la Salle des profs.

Développements futurs

Oui.

Des listes des compétences, savoirs et savoir-faire ont été réalisées par discipline : cliquez ici pour les consulter.

Oui Il existe également une vue synthétique pour chaque programme. (celle de P5-P6 est en cours d’élaboration).

Non.
Pour des raisons techniques, il est impossible de créer cette version électronique.

Ce n’est pas prévu.
Par contre, nous proposons des « listes de savoirs, savoir-faire et compétences » qui permettent de noter les activités réalisées par compétence et d’avoir une vue d’ensemble de ce qui a déjà été travaillé ou non durant une année.

Oui.
Ils sont en cours d’écriture pour être mis à la disposition des enseignants à le rentrée 2026.

 

Questions spécifiques à une partie du programme
Autres Éléments Transversaux

Dans les Autres Éléments Transversaux ([AET – EaM], Vol. 1, pp. 68-69).

L’Éducation aux Médias n’est pas traitée comme une discipline dans les référentiels (et donc dans le programme), mais davantage comme un contenu transversal, au même titre que l’Éducation relative à l’Environnement (ErE) ou que l’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS).

Un point d’appui pour travailler l’Éducation aux Médias se situe dans les Visées Transversales.

Enfin, différentes disciplines contribuent directement à l’Éducation aux Médias, telles que FMTTN (et particulièrement le volet Numérique à partir de la P3) le Français, l’EPC ou Sciences Humaines.

Voir également : Éducation aux Médias

FLA et FLSco, c’est identique. Le FLA est apparu dans le décret Daspa de 2019 mais cet acronyme n’est pas un champ sémantique du français.  FLA, c’est le dispositif mis en place en FWB (« heures FLA », « élèves FLA »)

L’appellation officielle de la langue de l’école est le FLSco, reconnu comme champ didactique spécifique aux usages langagiers scolaires (Conseil de l’Europe).

 

Éducation à la Philosophie et à la Citoyenneté

Le choix de l’enseignement catholique est de dispenser l’EPC en l’articulant le plus souvent possible avec l’enseignement des disciplines : Français, Sciences, Sciences Humaines, Religion, Éducation Culturelle et Artistique… Ce choix est dicté par l’évidence pédagogique de la transversalité entre les compétences d’Éducation à la Philosophie et à la Citoyenneté et l’approche disciplinaire.

Les attendus de l’Éducation à la Philosophie et à la Citoyenneté peuvent être travaillés au sein même des activités disciplinaires en faisant simplement « un pas plus loin ».

Deux autres portes d’entrées sont également possibles :

  1. L’ouverture aux opportunités et à l’actualité : rebondir sur une actualité vécues à l’école ou en classe (disputes, accueil d’un élève étranger…) ou sur une actualité entendue dans les médias (harcèlement, gaspillage de l’eau, faits divers…).
  2. L’intégration à la vie de la classe : profiter de l’organisation de la classe pour aborder les visées liées à la démocratie (charte de classe, conseil d’école ou de classe…).

30 périodes par an sont à consacrer à l’apprentissage des contenus de cette discipline.

Éducation Culturelle et Artistique

Oui, l’ECA doit être évaluée. Les productions finales peuvent être évaluées en fin de parcours à partir de critères objectifs établis en regard des attendus du Programme. Cependant, évaluer n’est pas uniquement juger une production sur base de critères, c’est aussi observer l’élève, l’écouter et interagir avec lui pour comprendre ses démarches et identifier les ressources mobilisées ou non. C’est une triangulation qui croise les productions, les observations et les interactions.
Enfin, l’évaluation doit fournir aux élèves un feedback constructif, qui leur prodigue des conseils sur ce qu’ils peuvent encore améliorer pour continuer à progresser. 

Éducation Physique et à la Santé

Le programme d’EP&S se trouve dans le volume 4 du programme. Il est consultable sur la Salle des Profs en version PDF.
La version papier est disponible à la commande sur le site de Plantyn. Vous pouvez passer votre commande ici.

Formation Manuelle, Technique, Technologique et Numérique

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Français

Le programme de 2014 citait le VOB (Vocabulaire Orthographique de Base, aussi appelé échelle Dubois-Buyse) comme liste orthographique de référence. Le VOB est une liste qui compile les mots spontanément employés par des élèves des années 40 sur un sujet qui leur tenait à cœur. Même si cet outil a été mis à jour à différentes reprises, il était à l’origine un outil créé pour mesurer la maitrise de l’orthographe de l’élève, pour diagnostiquer son niveau. Le VOB a été conçu comme un instrument d’évaluation, pas du tout comme un outil d’apprentissage. Peu à peu, sous la houlette du monde de l’édition, le VOB a été utilisé pour l’enseignement de l’orthographe, ce qui n’était pas sa vocation première. Cependant, le VOB reste un outil parmi d’autres dans lequel il est intéressant d’aller « piocher » des mots, mais sans le prendre comme référence exclusive. Comparé à d’autres listes de mots (Liste orthographique, Manulex…), le VOB propose un choix de mots assez pauvre et pas toujours contemporain. 

Par ailleurs, on sait désormais que proposer aux élèves des listes de mots sans régularité orthographique donne aux élèves l’impression que l’orthographe est arbitraire (Mansour, 2012). Les mots proposés aux élèves doivent être reliés par une régularité orthographique explicite, et non par une thématique.

Les déterminants n’ont pas disparu du programme. Les déterminants articles (le, la, l’, les, un, une, des) sont travaillés dès la P1/P2 à travers la liste de mots à haute fréquence et le travail sur la compréhension de la notion de masculin/féminin, sans pour autant que leur appellation « déterminant » ne soit attendue des élèves. Ils sont très vite repérés par les élèves vu leur fréquence. Bien que le travail grammatical ne doive pas être orienté vers l’étiquetage mais vers la compréhension, connaitre les critères pour reconnaitre un déterminant et le reconnaitre dans une phrase sont deux attendus du programme de P3-P4 [FR3.6.3]. Dans le programme P3-P4 également, dans les balises et sens des rubriques spécifiques 2.5.1 et 2.5.2, des éclairages sont amenées à ce propos : « Une attention particulière doit être portée aux verbes opérateurs, aux verbes des consignes ainsi qu’aux connec­teurs* et aux déterminants (Wauters, 2020) [FLSco]. Ces « petits mots » apportent des nuances importantes aux énoncés. Les déterminants le,la et un, une peuvent signifier « un seul » (Le ministre a visité l’école) ou « chaque » (Le cube a six faces) ».
C’est un véritable travail de compréhension qui est alors réalisé sur les déterminants articles, sans que leur nom ne soit indispensable dans un premier temps. Mais l’utilisation du terme « déterminant » sera attendu des élèves à partir de la P3 et le nom de certains déterminants spécifiques à partir de la P4 [FR3.6.3 ; FR4.6.1]. Cela n’empêche pas l’enseignant de les nommer plus tôt au fil des rencontres avec cette classe de mots dans les phrases ou les textes.
Le complément circonstanciel, selon sa place dans la phrase, fait partie ou non du prédicat. Si le complément circonstanciel est placé devant la phrase, il sera considéré comme un complément circonstanciel de phrase et ne fera pas partie du prédicat. Si le complément circonstanciel est placé à droite du verbe, il sera considéré comme faisant partie du prédicat (si dans le cas présent, le verbe est bien le prédicat).

Cependant, la différence entre complément circonstanciel de verbe et complément circonstanciel de phrase n’est attendue qu’en troisième secondaire. Donc avec les élèves de P6, il est important de mettre en évidence l’information donné par le complément (manière, temps, lieu, cause, condition, conséquence, but…), ce qui permettra d’exprimer le cadre dans lequel se déroule ce qui est exprimé par la phrase ou le groupe verbal dans lequel il se trouve.
Exemples : Le pommier fleurit à la même époque chaque année. –> complément circonstanciel, appartenant au prédicat. Ce groupe donne une information sur le sens du verbe. Ce complément circonstanciel donne le cadre du temps.
Auparavant, nous étions bons amis. –> complément circonstanciel, donne le cadre du temps.
Plus important que d’essayer de travailler l’étiquetage, il est important de travailler sur le sens que ces différents groupes amènent à la phrase, sur les informations qu’ils donnent et qui peuvent, selon leur position, changer le sens de la phrase. Pour cela, il est recommandé de travailler ou de créer des phrases à partir des textes lus en classe ou des phrases produites par les élèves. Le texte est l’unité d’observation et d’analyse de base, la phrase est considérée comme une unité inscrite dans un texte, et non comme une unité abstraite de laboratoire, construite pour l’analyse (programme P5-P6, annexe 3).

Langues Modernes

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Mathématiques

L’ordre des champs pour la discipline « Mathématiques » n’a pas d’importance. Il n’y a pas un champ plus important qu’un autre.

Le référentiel a choisi de commencer par « Des objets de l’espace à la géométrie » (espace proche de l’élève) puis « Des grandeurs à la relation entre variables » (mesure de cet espace) puis « De l’arithmétique à l’algèbre » (quantification des mesures) et enfin « De l’organisation des données à la statistique ».

Le programme a choisi de respecter l’ordre des anciens programmes qui est également celui de l’école maternelle (aussi bien pour le programme que le référentiel).

Une grandeur continue se quantifie par mesurage. Ex. : la longueur du banc.
Une grandeur discontinue se quantifie par dénombrement. Ex. : le nombre de pages dans un livre.
Jusqu’en P4, les fractions se travaillent essentiellement sur des grandeurs continues (longueur, aire, masse …) qui sont partagées en parts équivalentes.
Les fractions de grandeurs discontinues (fraction partage et fraction rapport) apparaissent en P5-P6 avec la notion d’échelle et les pourcentages lorsque la division est maitrisée.

Les tables ne sont pas travaillées séparément mais en lien les unes avec les autres.

La fluidité dans la connaissance des faits numériques (addition et multiplication) se développe en 3 phases :
-     comptage ;
-     déduction ;
-     maitrise.
D’abord l’élève calcule en comptant les objets puis il met en place des stratégies pour être plus efficace et à force d’utiliser les stratégies et de rencontrer les faits numériques récurrents, il les mémorise. Ex. :  à force de compter que 4 × 2 = 2 + 2 + 2 + 2 = 8, il retient que 4 × 2 = 8. S’il oublie un fait, il va pouvoir repasser par l’étape déduction pour le remémoriser. C’est pourquoi les méthodes « miracles » qui donnent des trucs et astuces ne fonctionnent qu’à court terme. En effet, l’élève fait alors l’impasse de l’étape « déduction » et n’a aucun recours stratégique en cas d’oubli.
Un principe fondamental est que les faits fondamentaux doivent précéder les faits déduits.
Pour les tables de multiplication, il y a d’abord des faits fondamentaux à connaitre : T2, T5 et 10 (par comptage par 2, par 5 et par 10) ainsi que la multiplication par 1.
L’élève pourra ensuite mettre en place des stratégies de calcul comme :
-     « ajouter un groupe » pour accéder à T3 (depuis T2) et T6 (depuis T5). Ex. : je sais que 8 x 5= 40, donc 8 x 6 ce sera encore 8 de plus, ce qui fera 48.
-     « doubler un résultat » ce qui lui permet l’accès à  T4 (depuis T2), T6 (depuis T3) et T8 (depuis T4). Ex. : je sais que 4 × 3 =12 et que 6 est le double de 3, donc je déduis que 4 × 6 donnera le double de 4 × 3, cela fera 24.
-     « enlever un groupe » pour  T4 (depuis T5) et T9 (depuis T10). Ex. : je sais que 10 × 3 = 30 donc 9 x 3 ce sera 3 en moins, ce qui fera 27.
La stratégie de décomposition viendra alors compléter l’étude des tables avec l’accès à toutes les tables.
Toutes ces stratégies pourront être également utilisées pour réfléchir à la multiplication correspondante lors du calcul d’une division.
On retrouve dans cette description l’ordre d’apparition des tables en P2, P3 et P4 [MA 1.2.3].
(Bay-Williams, J. & Kling, G. (2023). Développer la fluidité en mathématiques. Chenelière Education) ».
Religion

Oui.

Comme le mentionne l’orientation pédagogique n°8 « Pratiquer l’évaluation au service de l’apprentissage », dans cette logique d’évaluation formative, évaluer consiste à apprécier les progrès accomplis par l’élève, à mesurer les acquis de l’élève et à comprendre la nature des difficultés qu’il rencontre lors d’un apprentissage, pour l’aider à s’améliorer via une rétroaction constructive (feedback). Dans le cas du cours de religion, on évalue donc aussi les acquis des élèves pour les aider à progresser. De manière générale, on évalue la capacité de l’élève à formuler des questions de recherche (compétence 1) à partir de supports du christianisme entre autres (les élèves ont appris à aller au-delà de l’observation pour poser des questions qui les intéressent), mais aussi sa capacité à faire des liens (compétence 2) entre les contenus du christianisme (pas exclusivement mais prioritairement) et ces mêmes questions.

Sciences

La notion de dents fait toujours bien partie des attendus du nouveau programme de Sciences. C’est dans le cadre des apprentissages liés au système digestif que les dents sont abordées. Les dents sont vues pour leur fonction dans la transformation des aliments en nutriments. En P4, le point d’ancrage de cette notion est dans la rubrique spécifique 1.2.1 Modéliser le fonctionnement du système digestif. En P6, le point d’ancrage de cette notion est dans la rubrique spécifique 1.3.2. Expliquer le fonctionnement du système digestif. On y trouve également le rôle de la salive. 

Sciences Humaines

Le référentiel de la FWB définit besoin/envie de cette manière : « sentiment de manque accompagné du désir de le faire disparaitre par la consommation d’un bien ou d’un service. Satisfaire un besoin est indispensable à la vie, satisfaire une envie ne l’est pas ».
Cette notion revient régulièrement dans les contenus de la Formation économique et sociale :
  • En P1, on parle des besoins quotidiens que les élèves doivent satisfaire pour se sentir bien à l’école. Ex. : se nourrir, aller aux toilettes, se dépenser, être parfois (peut-être) dans le calme… c’est aussi l’occasion de s’arrêter sur les autres besoins fondamentaux (respirer par exemple).
  • En P2, on identifie les besoins qui peuvent être satisfaits par les organisations du quartier. Ex. : se nourrir (à la boulangerie, à la boucherie, au supermarché…), se vêtir (magasin de vêtements), se déplacer (les transports en commun), se détendre (spa, massage…) etc. Le tout en fonction des réalités du quartier de l’école.
  • En P3, on se concentre davantage sur la critique de ses envies et l’influence que peut avoir la publicité sur celles-ci. On se posera la question « En ai-je vraiment besoin ou suis-je influencé ? ».
  • En P4, on se consacrera aux besoins d’un ménage et la gestion du budget que cela engendre ( ex. : se nourrir, se déplacer, se détendre, faire une activité physique…).
  • En P5, la notion de besoin est toujours présente dans les savoirs de la Formation économique et sociale mais elle sera directement liée à la notion de bien/de service produit par les entreprises. À quel besoin répond le bien/le service qui est proposé ?

Visées Transversales

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